La francophonie pourquoi?

La francophonie pourquoi?
إعداد: -

Au départ, la francophonie est un terme qui a été popularisé au lendemain des indépendances en 1962 dans les discours de quelques chefs d’Etat africains, Leopold Sedar Sengor du Sénégal, Hamami Diori du Niger et pour le mondearabe Habib Bourghiba. Il reflètatità l’époque le désir de l’Afrique modérée de recueillir l’héritage de la colonisation. Pour l’Afrique militante, il portait des connotations néocolonialistes, avec le souhait de la France de maintenir ses anciennes possessions dans une forme de dépendance.

Il est vrai que par les hasards de l’histoire, il se trouve des groupes qui parlent français sur tous les continents. La langue française, commune à tous ces pays et utilisée à des nouveaux divers, notamment au Canada où le Québec affiche une volonté d’autonomie linguistique, culturelle et politique au sein de la confédération canadienne avant d’affirmer sa volonté d’indépendance.

Il est vrai que par les hasards de l’histoire, il se trouve des groupes qui parlent français sur tous les continents. La Langue française, commune à tous ces pays et utilisée à des nouveaux divers, notamment au Canada où le Québec affiche une volonté d’autonomie linguistique, culturelle et politique au sein de la confédération canadienne avant d’affirmer sa volonté d’indépendance.

Tant pour l’Afrique quepour le Québec, la francophonie est un moyen de rétablir un nouveau rapport entre les peuples mais aussi avec la France, vis-à-vis de qui ils partagent un sentiment mitigé.

En 1970, une trentaine de pays réunis en Afrique à Niamey (Nigger) ont décidé de créer par convention l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) dont l’assemblée générale est composée des ministres de l’éduc ation ou de la culture et qui s’étaient fixés comme objectif fondamental la promotion des cultures de leurs pays par une politique de coopération culturelle et technique.

C’est aujourd’hui la seule organisation intergouvernementale de la francophonie, sa création ayant été ratifiée par les parlements des différents pays présents dont le Liban.

Le nombre des pays intéressés par ce regroupement augmentant sans cesse, le président français, François Mitterand en 1986, a pris l’initiative d’inviter ces pays à se regrouper, d'une manières informelle, sans nécessité d’une charte ou d'une ratification quelconque par les parlements, et de créer ensemble un espace de solidarité et de cooperation.

C’est à cette occasion, que les sommets des Chefs d’Etat ou de Gouvernement ont été invités et qu’ils ont pris l’habitude de se réunir tous les deuxans, dans un des pays.

Ils sont actuellementau nombre de 55, membres ou non de l’Agence à participer à ces Sommets avec des motivations différentes. il s’agit de 55 chefs d’Etat ou de gouvernement, car dans le casde la Belgique, l’Etat est présent mais la Communauté française de Belgiquel’est aussi. Dans le cas du Canada, le premier ministre fédéral est présent mais ceux des deux provinces du Québec et du Nouveau Brunswick le sont aussi.

 

La motivation de cette démarche pour les français était double:

1 - A côté de la contruction européene qu’elle souhaitait au plus haut point, elle souhaitait maintenir aussi son pouvoir d’influence sur ces pays, étant donné ses intérêts économiques et militaires en Afrique, notamment.

2 - L’influence politique, économique et culturelle américaines dans le monde ayant supplanté de loin celle de la france, le président français a imaginé qu’à travers une structure comme la francophonie, elle pourrait former une contrepoids notamment dans le processusde la mondialisation.

 

Pour les autres pays, selon les régions, la motivation est différente. Pour les pays arabes, la participation à cette instance internationale leur permet de concilier leur double appartenance au monde arabe et à la francophonie.  En effet, autour de cette table, se nouent des liens et des alliances. Mais ces pays bénéficient, à leur demande, d’une coopération dans les domaines de l’éducation, des échanges artistiques et culturelle, du livre, des nouvelles technologies, des formations, de bourses universitaires et de recherche...

Pour les pays du Maghreb, c’est aussi un apprentissage des relations internationales et un point de plus dans leur volonté de se rapprocher de l’Union Européene.

Ces Sommets, depuis 1986 les Chefs à Hanoi en 1997, à la création d'un secrétariat général, dont le siège est à Paris, qui a été confié par les chefs d’Etat, pour quatre ans, à Boutros Boutros Ghali.r.

Le Liban a inivité en 1997 les Chefs d’Etat et de Gouvernement à tenir leur IXe Sommet à Beyrouth, avec pour objectif de retrouver sa place au niveau international. c’est en effet, la première fois qu’un tel sommet se tient dans le Monde Arabe, avec une portée politique importante au moment où la situation régionale requiert une sensibilisation de nos partenaires. C’est 1/3 des pays représentés aux Nations unies qui vont se retrouver à Beyrouth. Le principle de l’adhésion à cette instance étant l’accord à l’unanimité des pays, le Liban s’est toujours opposé à l’adhésion d’Israël qui en a fait la demande.